EDITORIAL
« Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure »
En cette période où la prière pour la paix dans le monde ne cesse d’être plus vive, l’Evangile rappelle une des vocations chrétiennes au sein du monde, la vocation à veiller. Nous sommes comme des ouvriers en attente du retour de leur maître. Avant ce retour, le Seigneur notre maître nous veut occuper à œuvrer pour un monde où ne cessent de grandir actions de charité, investissements en paroles et en actes en faveur de la paix. C’est dans ce contexte qu’il nous faut comprendre la parabole commentée par Jésus, celle des jeunes filles insouciantes et celles qui se sont montrées prévoyantes. Naturellement, le bon sens voudrait que nous nous efforcions en toutes circonstances à vivre plutôt dans la prévoyance que dans l’impréparation. Toutefois, la parabole de Jésus montre bien à juste titre que, si on n’y prend garde, l’insouciance est un danger important qui peut surgir en toute vie. Une trop grande suffisance de soi, un repli grandissant sur soi-même peuvent conduire le chrétien sur des chemins tortueux. Au contraire, en faisant de la prière le lieu de fondation de son existence et de ses journées, nous apprenons à être de vrais veilleurs par la prière. Par notre communion constante avec le Seigneur, lui-même nous rendra prévoyants pour sa gloire.
Bon dimanche et bonne semaine.
Père Jean Paul AKA-BROU, Curé